En cette rentrée 2017, le travail est un sujet central. Suppression des CAE, loi travail qui passe par ordonnances, sabotage du mouvement social avant même qu'il ait commencé, ça va être la fête. Notre fête. On ne vit plus avec le RSA comme il y a dix ans, alors nombre d'entre nous se sont tourné.e.s vers le travail: en montant une asso pour faire quelque chose qu'on aime et d'un peu utile, ou en allant bosser dans un domaine pas trop pourri histoire de pas claquer la porte au bout d'une semaine. Fini tout ça, vous toucherez le chômage dans trois mois quand Pôle Emploi aura traité votre dossier, si le chômage existe encore à ce moment-là. Retour à manger dans les poubelles. Ah non, ça aussi maintenant les magasins détruisent ou "donnent" à des épiceries solidaires où on nous revends des légumes pourris pour nous "responsabiliser", le tout en montrant patte blanche et en baissant la tête. Le peu de poubelles restantes sont prises d'assaut par celles et ceux qui n'ont droit à rien, toujours plus nombreu.ses. à venir se réfugier en (f)rance, parce que ça reste moins pire qu'ailleurs. Le vol? Faudra faire face aux contraventions automatiques. En attendant, on peut se venger en chantant.
Playlist:
Henri Salvador : Le travail c'est la santé
Les sales majestés : Je suis fier
Zero Gain : Unimpressed, unemployed
Sea sick 6 : Social drowning
Lou Reed : Don't talk to me about work
Lady sovereign : 9 to 5
Dr snuggle et MC Jacqueline : Moulinex
Serge Gainsbourg : Le poinçonneur des lilas
Juliette : Maudite clochette !
Starmania : Complainte de la serveuse automate
Compil contre le travail : Il est cinq heures
Serge Utgé Royo : Allez les gars
Dominique Grange : Grève illimitée
Zbeb : Classe ouvrière
Gégé Bonheur : A l'ANPE
Jacques Dutronc : La publicité
Boris Vian : Le petit commerce
Juliette : Petits métiers
Coluche : Sois fainéant
Johnny Paycheck : Take this job and shove it
Les Charlots : Merci Patron
Amanditita : Odio a mi jefe
Les Sales Majestés : Les patrons
Nina Simone : Work Song
The Clash : The magnificent seven